Mardi 12 août : Randonnée au Mont Jacques Cartier
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Après s'être remis tant bien que mal de la randonnée du mont Albert, les chaussures à peine sèches (il y a eu un orage je vous rappelle !), on est repartis pour le Mont Jacques Cartier. C'est le deuxième point le plus haut du Québec, et le plus haut de la Gaspésie. En fait, la Gaspésie est constituée des monts Notre-Dame qui font partie du fameux massif des Appalaches. D'ailleurs, quelques sentiers de randonnée que nous avons emprunté pendant ces vacances faisaient partie du SIA, le Sentier International des Appalaches, encore un truc qui fait encore quelques centaines ou milliers de kilomètres de long. On la ramène moins avec notre GR20 corse !
Le mont Jacques Cartier est réputé pour sa faune et sa flore. Car au-dessus d'une certaine altitude, la forêt de conifère laisse la place à une végétation "alpino-arctique". De la pierre avec des bouts d'herbe et de lichens hyper rares qu'il faut préserver. Entre ça et la forêt, des pâturages où quelques caribous se promènent. Bien sûr les nombreux touristes sont cantonnés à des chemins de randonnée, et pas question d'aller voir les caribous pour leur donner à bouffer du beurre de cacahouète.
Tout ça encore, ça se mérite : 8 kilomètres de marche (4 aller + 4 retour), mais plus difficile que la veille car ce n'est que de la caillasse.
Rien que pour aller au début de la randonnée, c'est folklorique. Déjà il faut, en voiture, rejoindre un arrêt de bus paumé. Et pour ça, on prend des pistes de gravillons toutes droites qui traversent la "réserve faunique des Chic-chocs" (encore un nom de là-bas). Puis on prend le bus, on paye son ticket. Le bus c'est bien sûr un gros bus jaune d'écoliers très couleur locale. Et 10 minutes de bus plus tard, nous voilà au pied du sentier qui monte vers le mont.
![]() En route sur la piste de graviers menant à l'arrêt de bus |
![]() "Tout le monde descend !" Le bus jaune nous a vaillamment conduit au début de la randonnée. |
C'est donc parti pour l'ascension... Heureusement il a fait beau cette fois-ci, ce qui m'a un peu réconcilié avec les randonnées. Surtout qu'au bout, les caribous nous attendaient ! Bon, on en a vu qu'un de près, mais sur le versant opposé on a pu en voir une quinzaine aux jumelles (à propos, c'est Guillaume qui avait pensé à prendre des jumelles, comme quoi il s'est rattrapé sur ce coup-là). La preuve en images ! Avant de voir LE caribou, quelques photos de la balade. Ben oui, on a du marcher pour le voir, ce caribou ; vous ne pensiez tout de même pas le voir directement sans vous farcir de belles photos avant !
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![]() Le Caribou au télé-objectif !! |
Après la pause photo-caribou, on a avalé les quelques centaines de mètres qui restaient pour atteindre le sommet. La marche fut lente (gros cailloux!) mais c'était très dépaysant. De la végétation arctique à la même latitude de Paris !
![]() Végétation arctique : des caillous avec des lichens verdâtres dessus, et quelques bouts d'herbe histoire de nourrir les caribous
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![]() Cailloux en haut, prairie et forêt en bas. |
![]() Panorama à 360° de la vue du belvédère, au sommet du Mont Jacques Cartier. |
Après une bonne pause déjeuner à base de pâté (comme tous nos déjeuners-randonnée d'ailleurs...), il a fallu redescendre pour ne pas rater le dernier bus jaune ! Sans quoi c'était camping dans la montagne et pâté de caribou au petit déjeuner...
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![]() On ze road again... |
Le soir, long voyage en voiture jusqu'au parc Forillon, notre prochaine étape. C'était un très beau voyage, en longeant la côte, avec les petits ports se succédant, illuminés par la lumière du soleil couchant... Dommage, c'est moi qui conduisait, sinon j'aurais pris des photos !
Ce voyage, ce fut aussi des routes périlleuses, avec montées, descentes jusqu'à 18% de pente, virages serrés, le tout avec boîte de vitesses automatique au déterminisme hasardeux... Mais on est finalement bien arrivés, dans un camping un peu glauque mais bon ! Une fois de plus, le sommeil est venu vite, d'ailleurs il fallait se lever tôt le lendemain (tiens donc!).
J'allais oublier de vous dire où on est arrivés ! Et bien, c'était au parc naturel du Forillon, à la pointe est de la péninsule gaspésienne.